2025 > Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)

Proposition finaliste pour l'œuvre d'art public de l'agrandissement de l'école primaire Sacré-Cœur d'Anger, Gatineau dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement du Québec.

23 octobre 2024: invitation
20 mai 2025: présentation de la maquette

Description tirée d'extraits du texte de présentation:

Prémisses de l’œuvre
[...] Nous nous sommes notamment rendus à la bibliothèque Jean-Marie-Caron, où nous avons pu discuter avec des résidentes, ainsi qu’au Centre régional d’archives de l’Outaouais, où nous avons découvert la publication Angers 1861-1986 : 125 ans d’histoire et d’amour. Ce qui nous a le plus marqué, toutefois, c’est la présence du ruisseau Burke et des milieux humides à proximité. Nous avons également pris plaisir à observer certains détails de l’école déjà construite, qui témoignent d’un soin porté à l’architecture et à l’accueil.

En réfléchissant à ces sources d’inspiration et au paysage champêtre de la région, une direction claire s’est dessinée. Le paysage — qu’il soit bâti ou naturel — nous est apparu comme une force évocatrice majeure. Nos recherches antérieures sur le travail vernaculaire des fermiers ont nourri cette réflexion.

[voir la suite du texte sous les images]

Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (modélisation 3D)
2025
Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (modélisation 3D)
2025
Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (modélisation 3D)
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Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (modélisation 3D)
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Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (modélisation 3D)
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Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (modélisation 3D)
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Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (recherche)
2025
Ça ruisselle vers le ciel (finalistes)
vernacularium (recherche)
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Suite...

Description de l’œuvre
Notre création, [...] se veut une invitation ouverte à la contemplation, un espace de passage et de rencontre, ouvert et chaleureux, qui laisse place à l’imagination. L’œuvre se déploie sous la forme d’un ensemble de sculptures réparties dans la zone prévue à cet effet, créant un dialogue visuel et spatial avec l’environnement. En intégrant des éléments inspirées des paysages et de la mémoire de la région, elle rend hommage à ce qui a été et à ce qui est, tout en affirmant sa pertinence autant pour la communauté scolaire que pour les gens du quartier.

L’installation en façade du nouvel agrandissement de l’école est une invitation à l’émerveillement quotidien. Composée de trois mâts dressées vers le ciel colorées de dégradés inspirés des teintes pastel des levers et couchers de soleil — des moments clés dans la routine des fermiers d’autrefois. Cette verticalité répétée offre un contraste lumineux avec les tonalités plus froides des marquises avoisinantes.

Chaque mât soutient de une à trois formes flottantes, évoquant tour à tour des rochers, des nuages ou des friandises en apesanteur. Les couleurs de ces volumes s’accordent aux nuances que prennent les nuages aux mêmes heures de la journée, prolongeant ainsi la palette atmosphérique.

Un muret sinueux relie les trois éléments verticaux. Semblant s’extraire de l’ancien bâtiment, il évoque par sa forme et ses couleurs le ruisseau Burke tout proche. Ce muret est constitué d’une bande de tuiles de céramique et de quatre rangées de blocs de verre. Le verre y introduit une transparence surprenante, inhabituelle dans un aménagement de ce type. Le muret devient un seuil, un lieu de pause ou de passage, une ligne de lecture où les enfants peuvent se détendre, rêver ou discuter.