C'est faunesque! (finalistes)
Proposition finaliste pour l'œuvre d'art public de la nouvelle école primaire à Carignan dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement du Québec.
21 mai 2021: invitation
27 octobre 2022: présentation de la maquette
Description tirée d'extraits du texte de présentation:
Prémisses de l’œuvre : notre récolte
Dans cette optique de chantier créatif, nous nous sommes mis à l’ouvrage grâce à la Société d’Histoire de la seigneurie de Chambly, à la Fondation Fauna, qui se trouve tout près du site de la nouvelle école, ainsi qu’au site Web de la ville de Carignan qui nous ont fourni des informations bien intéressantes sur le passé et le présent du quartier et de la municipalité.
Carignan ne manque pas de cours d’eau sur son territoire : bordée par le Richelieu, traversée par la rivière L’Acadie et le Canal de Chambly, incluant également les chenaux des îles et de nombreux petits ruisseaux, fort utile entre autres pour les champs agricoles. La ville est fière de son environnement et a même adopté la devise : « Connectée de nature ». La réserve naturelle du Ruisseau-Robert est une initiative de la Fondation Fauna et est reconnu depuis 2004 : « Elle couvre une superficie d’environ 40,21 ha et abrite différents milieux boisés et humides, le ruisseau Robert ainsi qu’un ruisseau agricole » (tiré du Plan directeur de conservation et de protection des milieux naturels, Ville de Carignan, 2017). Cette zone est donc protégée et permet à la faune et la flore de s’y épanouir. La première vocation de la Fondation reste tout de même celle de refuge pour animaux. Surtout connue pour sa famille de chimpanzés (encore sept à ce jour), elle a premièrement reçu des animaux de la ferme. C’est d’ailleurs le seul refuge de chimpanzés au Canada. (Pour plus d'info cliquez ici: Fondation Fauna)
[voir la suite du texte sous les images]
Suite...
Description de l’œuvre
[...] Notre proposition artistique protéiforme est conceptualisée sous l’angle de l’installation sculpturale. Nous avons choisi de faire dialoguer plusieurs éléments entre eux et avec leur environnement. Puis, il y a quelque chose de familier et d’inattendu tout à la fois, des hôtes fabuleux. Effectivement, c’est Sue Ellen avec un goglu des prés sur la tête et un tamia dans la main qui reçoivent les gens près du chemin menant vers l’entrée administrative. Ils sont perchés sur une forme abstraite singulière, entre roche et nuage, celle-ci porte des nuances de jaunes et d’orange, comme un petit coin de ciel au début ou à la fin d’une belle journée. Juste derrière eux se dresse une forme longue et courbée qui reprend le même diamètre que les colonnes de bois se trouvant à quelques endroits autour de l’école ainsi qu’un dégradé de bleus comme pour les parements ponctuant l’extérieur de celle-ci. À quelques pas de là, en se rapprochant de la même entrée, une autre triade faunique se trouve au-dessus d’une seconde roche-nuage, cette fois-ci avec une chèvre, un renard et un ouaouaron se superposant.
L’œuvre dans ses formes entre en contraste avec l’aspect plus angulaire du bâtiment, mais dialogue de par une partie de ses couleurs. Une seconde courbe cette fois-ci agissant comme rappel visuel, se trouve tout près de l’allée menant vers l’entrée du secteur communautaire. Celle-ci s’élève devant le monceau et se termine dessus. Ces deux courbes peuvent aussi être un référent schématisé des nombreux cours d’eau
Tous les animaux en bronze arborent différentes couleurs de patines, ce qui nous permet de bien les distinguer. Le goglu, le tamia, le ouaouaron et le renard sont des animaux de la faune locale, tandis que la chèvre, animal de la ferme, et le chimpanzé, animal exotique, étaient reçus au refuge, surtout à titre de rescapés de laboratoires de recherches intrusives.