2020 > sans titre [La Petite-Ourse] (finalistes)

Proposition finaliste pour l'œuvre d'art public de l'école de la Petite-Ourse à Aylmer dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement du Québec.

16 octobre 2019: invitation
25 septembre 2020: présentation de la maquette

Squelette de maquette: Christian Miron
Modélisation 3D: Artefact urbain (Émile Couture et Emy Vallières)
Photomontage: Tommy Plouffe
Illustrations: Stéphanie Nuckle
Modelage et moulage échantillons: Atelier Attitude (Jules Lasalle)
Bronze: Atelier du Bronze

Description tirée d'extraits du texte de présentation:

Nous avons choisi de faire dialoguer trois éléments avec leur environnement. Nous avons choisi la figure de l’ourse nom seulement grâce au nom de l’école, mais également grâce à l’anecdote qui s’y rattache avec la rencontre d’une maman ourse avec ses petits dans la cour d’école. De plus, nous avons tristement découvert qu’au Queen’s Park le seul animal qui faisait partie des « attractions » était l’ours en cage contigüe. Notre proposition est en quelque sorte une libération symbolique de cet animal enfermé. Les acolytes planeurs de notre petit ours trouvé à l’aide de la Fondation forêt Boucher sont des alliés étonnants. Nous avons effectivement découvert que ceux-ci sont fluorescents! L’un des rares mammifères à posséder cette caractéristique. C’est d’ailleurs cette découverte scientifique récente qui nous a inspiré la couleur de ceux-ci, mais également ceux des nuages qui porte l’ourson. Pour les cumulo-nimbus, c’est un coucher de soleil aux teintes rosées, mais pour le petit rongeur c’est l’effet de la « blacklight » qui rend ses nuances si étonnantes. De plus, nous avons choisi de poursuivre avec des « moules à biscuit » qui par effet de contre-jour transforme l’intérieur des trois nuages en ciel étoilé. Chaque nuage contient une constellation : la Grande Ourse, la Petite-Ourse et Cassiopée, qui se trouve véritablement tout prêt dans le firmament.

[voir la suite du texte sous les images]

Suite...

Par sa nature, l’œuvre sera véritablement in situ. Non seulement elle s’adaptera à son milieu physique, mais elle pourra tramer des liens avec le tissu social. C’est pourquoi nous proposons des démarches d’intégration sociale de l’œuvre avec une tournée des classes où les élèves pourront laisser aller leur imaginaire à la recherche de nom pour leurs nouveaux « amis ». Ainsi, ils pourront soit colorier des dessins préparés en collaboration avec Stéphanie Nuckle, soit eux-mêmes dessiné l’un des deux animaux. Nous pourrons bien sûr présenter le processus du projet et animer des discussions sur leur propre interprétation de l’œuvre. Avec la collaboration de l’école, nous aimerions aussi inviter un représentant de la Fondation forêt Boucher qui pourra ouvrir leur esprit à toute la diversité de la faune qui se trouve tout près d’eux. Finalement, nos démarches de collaboration avec Kitigan Zibi pourront donner naissance à une brève pièce audio incorporant un vocabulaire associé à l’œuvre en Algonquin avec les traductions françaises. Nous souhaitons d’ailleurs que certains de ces mots puissent se trouver sur la plaque d’identification.