2014 > Pas Capabe yé mort, son frère s'appelle Essaye !

Résidence de coproduction en art infiltrant.
Le 3e impérial, centre d'essai en art actuel (centre d'artistes autogéré), Granby, Québec (hyperlien).
D'août 2013 à septembre 2014.

Événements:
Assemblage performatif et installation multisensorielle.
25 août au 6 septembre 2014.
Parc Miner, rue Principale, Granby, Québec.

Rencontre festive en présence de l’artiste.
Samedi 6 septembre 2014 - 14 h à 17 h.

Extrait du texte sur le site Web et l'opuscule produit par le 3e impérial:

« [...] le présent projet puise dans l’imaginaire collectif de l’après-guerre, une époque empreinte de tensions entre les forces de changement à l’œuvre dans la société, marquée alors par de rudes conditions de travail en usine et par les mouvements fondateurs qui ont précédé la Révolution tranquille du Québec et la mise en place d’un nouvel espace idéologique.

[voir la suite du texte sous les deux sections imagées]

Remerciements: Le Conseil des arts et des Lettres du Québec, la SODEC, l'équipe du 3e impérial, centre d'essai en art actuel, Lise Gladu Rivard et Jeannine Fournier (Reines du Travail, 1952 et 1953), Service des parcs de la Ville de Granby, Société d’histoire de la Haute-Yamaska, Oboro (Laboratoires nouveaux medias), Club Optimiste de Granby, Louise Gauthier, Marcel et Françoise Gendreau, Emeline et Léo Plouffe, Émilie Levert.

Suite...

Se proclamant Ravaudeux d’histoires, Guillaume Boudrias-Plouffe s’est mis en quête de matériaux, d’objets et de récits entourant les traditions de la Fête du travail, dans cet après-guerre du 20e siècle. Motivé par l’expression populaire Pas capabe yé mort, son frère s’appelle Essaye !, il recherche une Reine du travail couronnée entre les années ‘1940 et ‘1950, explore la mémoire vernaculaire de Granby et suscite des rencontres. Ces rencontres prennent diverses formes : entretiens privés, recherches à la Société d’histoire, réalisation d’un atelier de fabrication de modèles de char de parade réunissant des jeunes et des adultes autour du témoignage d’une ouvrière d’usine de la région.

Par ce processus, l’artiste réactualise des fragments de vie intimes et collectifs en rapiéçant et raboutant les matériaux qu’il glane. Puis, tel un prestidigitateur, il tente d’en révéler le merveilleux par la création d’une œuvre installative et performative.

L’œuvre est intégrée à une remorque de type fête foraine et présentée dans le Parc Miner, lieu emblématique en l’occurrence, puisque c’est à cet endroit que se rassemblaient les citoyens lors des festivités entourant la Fête du travail. Par le choix et l’assemblage des textures, des couleurs, de la matière des objets et des récits qui la composent, l’œuvre invite à explorer un univers symbolique et ludique inspiré de réminiscences contrastées qui évoquent la dureté du labeur, les couleurs vives de l’enfance et celles de la fête.